BERZÉE - bâtiment de gare

La gare de Berzée est située le long de la ligne de chemin de fer 132, qui relie Charleroi à Mariembourg depuis 1848. Le bâtiment en briques de la gare date des années 1870 et a été construit par la société Grand Central Belge qui a développé un modèle de gare standard pour remplacer les anciennes gares trop exiguës ou pour construire de nouvelles gares dans les villes qui n'en possédaient pas encore. 15 de ces gares ont été construites et celles de Ham-sur-Heure, Tilly, Jamioulx et Ransart étaient identiques à celle de Berzée.

L'objectif était de relier la Sambre et la Meuse par une ligne de chemin de fer traversant la vallée de l'Eau d'Heure. Cette ligne avait également une importance économique puisqu'elle reliait les sites industriels entre Charleroi et la France pour le transport de minerais, de calcaire et de charbon, entre autres. En 1897, l'État belge a repris la gestion de cette ligne de chemin de fer stratégique.

Outre un auvent sur toute la longueur du bâtiment, le bâtiment d'origine de la gare comportait 10 travées où, outre la partie basse (sans étage et 8 travées), il y avait également une partie haute (2 travées) avec 2 étages. Celle-ci a été démolie dans les années 1970. Sur la courte façade sud, l'oculus d'origine ("œil de bœuf" ; une petite fenêtre ronde) est encore visible.

En juin 2007, le bâtiment a été vendu. Après une rénovation complète, il est devenu un funérarium exploité par L. Dumay-Canard & Fils. Un réaménagement du bâtiment a été nécessaire. La billetterie et la salle des guichets ont fait place à plusieurs salles de réception et à des toilettes. Dans l'espace situé au-delà, on peut acheter un cercueil, des compositions florales ou d'autres articles liés aux funérailles. La dernière partie de cette gare (côté Mariembourg) est louée à un particulier. Le petit grenier est aménagé en espace de stockage et est accessible par un escalier intérieur.

La gare de Berzée, autrefois un carrefour de voyageurs et de marchandises, dermeure aujourd’hui un lieu particulier où l’histoire et les fonctions contemporaines se rejoignent.